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Attila et ses Hordes envahissent l’Italie et les arts par Eugène Delacroix
Attila et ses Hordes envahissent l’Italie et les arts par Eugène Delacroix. Date : 1838 - 1847

18 Juin 451, l’Appel à la mobilisation

Le pays Sénon, une terre d’Avenir tournée vers la féodalité

En l’An de grâce 451, les « visiteurs » ne sont pas toujours les bienvenus surtout quand il s’agit des hordes de plusieurs dizaines de milliers d’hommes menées par Attila. Après avoir dévasté Metz et Reims, le barbare emporte, avec lui, des combattants d’origines multiples. Et même si l’on parle des Huns, son armée est également formée d’Ostrogoths, de saxons, d’Alains, de Germains, de vandales…

Tous ont pris leur place dans cette immense marée humaine de guerriers qui sévit sur le nord-est de la Gaulle et se déplace, en grande hâte, en direction d’Orléans.

En effet, la cité, alors prénommée Aurelianum abrite les trésors qui rempliront les coffres nourrissant la loyauté de milliers de guerriers. Certes, la ville est dure à prendre. Mais quand le Général Flavius Aetius arrive en renfort, les Huns ont percé et pillé la place forte.

Dans l’une des dernières grandes épopées de la légion romaine, Aetius et ses alliés (Les Burgondes, les Wisigoths et les francs) livrent bataille pour empêcher Attila de franchir la Loire. Contraint de fuir vers l’Est, le chef barbare et sa spectaculaire armée reprennent donc le chemin de Montargis, Sens et Troyes.

La Poterne à Sens, un élément de forteresse datant de l’époque gallo-romaine.
La Poterne à Sens, un élément de forteresse datant de l’époque gallo-romaine. Les Sénons, autrefois guerriers, sont un peuple de paisibles marchands.

En proximité de cette dernière, les troupes arrivent à Mauriacum, devenu Mery sur Seine. La vaste plaine qui l’environne : Campus Mauriacus (ou champs Catalauniques) est alors le théâtre d’un affrontement qui marque l’Histoire. Plus de 80 000 hommes y perdent la vie. Même si Attila n’est pas terrassé, des alliances déterminantes se scellent pour la construction d’une nouvelle ère féodale au lendemain de la chute de l’Empire gallo-romain.

Un récit captivant

Lorsque Alain Di-Rocco vous parle de son livre, un vent de passion s’ouvre sur cette fenêtre peu connue de notre histoire.
Après 9 ans de recherche, il a donné de l’épaisseur et de la profondeur au premier ouvrage publié en 2010. Son livre, « Année 451 – La victoire de l’Occident » est donc un document historique fort. Il est présenté de manière romancée pour vous aider à traverser le pays Sénon entre barbares et légions.

Un extrait d’Année 451 par Alain Di-Rocco :

« Surpris par la manœuvre, Attila rectifia sa course empruntant un cap nord. Mais pourquoi donc, le chef de la milice ne se lançait pas à sa poursuite ? La réponse ne se fit pas attendre, face au roi mongol, des centaines de cavaliers germains arrivaient à grande allure.

La tactique du général semblait évidente. Aetius procédait à un quasi encerclement, obligeant Attila à suivre une route qui restait la seule voie de salut possible, l’Est.

De nouveau Attila modifia sa course, et comme prévu se dirigea à l’Est. Les Germains le talonnaient, bientôt rejoints par l’armée coalisée… Dès lors, tous espoirs de revenir vers la Loire devenaient illusoires.

Nous étions le 18 juin de l’An 451… »