La légende du Prince noyé
En cette vallée de Dixmont en pays d’Othe, se trouvait une fontaine selon les uns, un lac sans fonds, selon les autres. Le fils d’une princesse s’y noya. Afin de ne voir aucun autre habitant vivre un tel chagrin, la mère endeuillée fit engloutir quelques cent arpents de bois comblant le trou d’eau funeste.
Plusieurs siècles ‘s’écoulèrent’. Le lieudit « la Mine », accueillit, outre le château et la ferme, une mine éphémère exploitant la lignite. Cette dernière fut prélevée sur un gisement colossal de bois enfouis.
L’industrie dans la vallée du prieuré de l’enfourchure
C’est donc en 1854 que commença l’exploitation sous l’impulsion du baron d’Eichtal, un homme d’argent et de grands projets, initiateur, notamment, des Caisses de retraite pour les travailleurs.
Ce Gilet jaune des temps anciens lança l’exploitation de la lignite pour alimenter la chaudière à vapeur qui élevait l’eau jusqu’au château, la serre et le potager situés à flanc de coteau.
Depuis 1954, la commune de Dixmont est propriétaire du site sur lequel se trouve l’ancienne cheminée, la maison en ruine du mécanicien, mais aussi un sequoia vigoureux veillant sur un défunt congénère telle la princesse sur son petit prince.
Sur les traces de la légende
Vous aussi, vous pouvez donnez du corps à cette légende en vous engageant sur la randonnée de la Mine en lien ici. A vos pieds, une magnifique vallée du prieuré de l’Enfourchure qui abrite un patrimoine industriel et religieux d’autres temps. Peut-être y croiserez-vous l’âme de la Princesse !
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