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Les enfants au centre des violences conjugales

Le bon combat des femmes ?

Les femmes œuvrent au présent et bâtissent l’avenir de notre territoire

Des femmes merveilleuses, fortes d’une personnalité atypique, on en connaît tous. Elles sont innovantes et créatrices d’emploi. Sans surprise, nos trois dernières publications illustrent leur travail. Christina Hugot impliquée dans la mise en valeur du château d’Ancy-le-Franc. Elisabeth Landrier, épicière des temps modernes. Et enfin Émilie Bougerolles qui mène, avec brio, la salle des ventes de Joigny.

Alors, on a un peu l’impression que la journée de la femme n’est pas la leur. En effet, ces trois là sont sur le devant de la scène tout au long des 365 jours de l’année. Par leur engagement, elles construisent joliment notre présent et l’Avenir de nos enfants en créant de l’emploi sur notre territoire.

Sous les mêmes coups, tombent les enfants

Ce 08 mars 2021, on pensera évidemment aux femmes victimes de la violence de certains hommes. On entendra parler des celles qui sont blessées ou tuées. On évoquera des décomptes macabres.

Et pourtant est-ce bien raisonnable de circonscrire le débat à cette seule horreur ? Car au milieu des actes dénoncés chaque 08 mars, les victimes, ne sont-elles pas les enfants au même titre que le parent battu ? En pleine construction, ils sont confrontés à des scènes qui vont durablement les détruire, façonnant ces adultes en devenir et la société qu’ils bâtiront.

Alors qu’une fois de plus, je tentais seulement d’esquiver les coups de leur mère, j’entendais les enfants hurler « papa, maman, arrêtez !!! ». Je me sentais victime et mes enfants me voyaient coupable !

Coupable, je l’étais en effet car je ne parvenais pas à prendre les bonnes décisions pour nous extraire de notre bourreau. C’est facile à dire, ‘après coup’, certes. Et j’imagine que c’est difficile à entendre pour des personnes qui subissent des violences familiales !

Mais il me semble que la journée des femmes devrait conduire à les aider à protéger ce qu’elles ont de plus cher : leurs enfants… Nos enfants, dont on ne parle peut-être pas assez en se focalisant sur les violences faites aux femmes au lieu de parler plus largement des mêmes faits en considérant les violences familiales !