Les icaunais nourris par un environnement en mutation

Dans un contexte de mondialisation et d’incertitudes climatiques, nos agriculteurs sont de plus en plus contraints de sortir de la production céréalière traditionnelle. Il est acté que nos champs de colzas seront de moins en moins nombreux au bénéfice d’autres cultures comme le chanvre mais l’évolution est plus profonde que cela.

Vive les circuits courts

L’Yonne est particulièrement exposée aux mutations de l’agriculture car cette dernière occupe 60 % des surfaces du territoire. Ce sont environ 4300 exploitations avec une part croissante des ventes à la ferme. Assurément, nos paysans se réinventent et sont complètement dans l’ère du temps. Le confinement à conforté plus de 700 exploitants qui proposaient des produits finis aux particuliers, aux cantines et aux restaurateurs après s’être engagés dans une démarche de qualité ou de production Bio.

Cet ancrage agricole tourné vers le consom’Acteur peut-être un atout pour le développement économique du territoire. Il nourrit, notamment, les attentes des personnes sensibles à une vie plus saine. Ce sont, par exemple, des employés en télétravail qui disposent d’un bon pouvoir d’achat mis à profit des commerçants, artisans et producteurs de l’Yonne.

Évidemment, le site de l’Aube et L’Yonne entend se mettre au service des producteurs locaux qui s’inscrivent dans cette démarche de proposer de beaux produits aux amoureux du territoire. Quand on voit le succès de l’article consacré aux truites de Crisenon mais aussi votre ferveur à défendre les marchés de centre-ville en pleine période de confinement, on a l’impression que cela ne se réduira pas à un petit effet de mode ! Assurément, l’Yonne dispose de tous les atouts pour accueillir de nouvelles populations. Verrons-nous les lotissements pousser comme des champignons ou nos vieilles pierres réhabilitées dans les règles de l’Art ?