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Villeneuve sur Yonne tourisme découverte

Villeneuve-sur-Yonne se développe par la volonté du roi

Héraldique

Le blason de Villa nova Régis (Villeneuve-le-Roi).
Initialement Villefranche-le-Roi, puis Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-la-Reine pour devenir Villeneuve-sur-Yonne.

C’est un écu d’azur à trois portes, crénelées, surmontées d’une fleur de lys d’or. Chaque tour est percée d’une porte. Une banderole qui comporte le nom de la ville est placée au-dessus de l’écusson.

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Tourisme local à Villeneuve-sur-Yonne !

Et si vous faisiez le choix du Roi

Le centre historique de Villeneuve-sur-Yonne se situe sur la rive droite de l’Yonne. La cité se prolonge sur la rive gauche avec le faubourg Saint-Laurent au-delà du pont Saint-Nicolas. Entre Sens (14 km au nord) et Joigny (17 km au sud-est), cette petite ville de 5400 habitants environ est à 123 km au sud-est de Paris. Troyes est à 78 km au nord-est, Auxerre à 45 km au sud-est. Courtenay est à 21 km au sud-ouest. Villeneuve-sur-Yonne doit son essor économique à la place privilégiée que lui ont donnée le Roi de France Louis VII le Jeune, son fils Philippe Auguste et plus tard le célèbre Louis IX encore appelé Saint-Louis.

Villeneuve-sur-Yonne, ville royale ! Au XXIème siècle, elle fait toujours honneur à son histoire. Son enceinte de défense partiellement détruite fut classée Monument Historique en 1862. Elle s’impose aux visiteurs qui veulent traverser la cité par la rue principale. Mais elle est également présente et visible depuis les promenades à la faveur de plusieurs vestiges. Accompagnez-nous à la découverte des joyaux de la couronne. Quelques minutes sur cette page avant une belle heure de promenade dans cette ville du bord de l’Yonne, sans contrainte de relief. Ainsi marcherez-vous dans les traces de l’histoire.

Embryonnaire avant de devenir ville royale

Villeneuve-sur-Yonne fut habitée dès le Néolithique. Au 1er siècle avant JC, sur la partie nord de l’actuelle cité, s’y trouvait un camp défensif gaulois terrassé par les romains. Des amphores, des potins sénons et des poteries de cette époque ont été retrouvés. Et la rue principale de l’Ancienne Villa Longa a révélé les fondations d’établissements artisanaux. Enfin, en 1931, à l’angle rue Carnot et de la rue Valprofonde, étaient découvertes 5300 pièces de bronze.

Le Royaume de France en 1154

Villa Franca Regia – Fondée par Louis VII

Au lendemain de la mort du comte de Blois en 1152, Louis VII souhaite conforter sa position royale aux portes, de la Champagne, de la Bourgogne, du Comté de Blois et du Comté de Nevers. Alors qu’il se marie avec sa troisième épouse, Adelaïde de Champagne – en 1160 – il décide d’investir sur une ville neuve implantée dans la « marche séparante » qui s’étend entre le domaine royal et le comté de Champagne. Il se rend au hameau de Valprofonde et se voit offrir le territoire de Villeneuve-sur-Yonne par Milon de Trainel, un moine de l’Ordre des Prémontrés de l’Abbaye Saint-Marien d’Auxerre. En échange, le Roi doit construire des fortifications autour de la cité naissante pour protéger la population et les religieuses. Afin de développer la cité, Louis VII offre des avantages fiscaux aux habitants de Villefranche-le-Roi. Par ailleurs, il ouvre une nouvelle route reliant Gien, Courtenay et Troyes en remplaçant le bac installé à Rousson, par la construction du Pont Saint-Nicolas en 1186.

Villeneuve sur Yonne - Pont Saint-Nicolas - études villeneuviennes -Jean-Luc Dauphin

En favorisant l’ouverture d’un axe Est-Ouest, le Souverain permet aux habitants de Villefranche de profiter de l’attrait des foires de Champagne pour les marchands du Val de Loire qui retrouvent les Lombards montés d’Italie et les Flamands descendus de la Mer du Nord. Le fleuve n’est pas encore un axe fort de développement, mais les multiples décisions du roi comme la signature en 1163 des ‘privilèges de Lorris’ pour Villefranche participent aussi à l’essor économique de la cité… Progressivement, apparaissent des murs d’enceinte, un donjon et cinq portes dont celles de Joigny et Sens respectivement au sud et nord de la cité.

Fortifiée par Philippe Auguste

A l’exception de la partie nord-est de la ville qui accueille le château des Salles, le tracé des rues répond à un quadrillage rigoureux. De larges artères permettent de mieux organiser la circulation tout en limitant la progression des incendies.

Lorsque Philippe Auguste se rend à Villeneuve-sur-Yonne, il loge dans le donjon royal qu’il a fait construire en 1210 en proximité de l’enceinte de défense de la ville. Mais cette ‘grosse tour’ aux murs de pierre de 4 mètres d’épaisseur ne peut accueillir la cour. Aussi fait-il édifier l’une de ses huit demeures royales, à l’intérieur de l’enceinte. Néanmoins, le château royal des Salles, partiellement en bois, accueille rarement la Cour.

Autour de la cité, des vastes fossés de 7 mètres de profondeur et 25 mètres de larges ont été creusés. L’absence de relief dans la ville laisse penser que certaines parties ont été remblayées permettant notamment de surélever les abords de l’Yonne. Autour des fossés, la zone est dégagée pour mettre l’ennemi à découvert. Un paysage facile à imaginer car les fossés subsistants sont aujourd’hui aménagés en profonds jardins entourés par les promenades. On y retrouve encore quelques ruissellements et autres mares. Un souvenir de l’irrigation des douves par le Ru de Valprofonde !

En plus de la grosse tour, 6 tours défensives + des miradors constitués de tours carrées. A cela on ajoute 5 portes bâties pour participer à la protection de la cité. Protégées par une ou deux tours en proximité, elles disposaient de doubles herses et étaient également bâties (tourelles d’angles) pour protéger activement la cité.

Poterne et tourelle quadrangulaire, dessin de François-Jules Dumas, 1845
Poterne et tourelle quadrangulaire, dessin de François-Jules Dumas, 1845

Un système de défense qui a fait ses preuves car Villeneuve-sur-Yonne, malgré sa richesse, n’est tombée que deux fois aux mains de l’ennemi au fil des siècles (en 1421 par les Anglo-bourguignons et en 1594 par les huguenots du Sieur de Tannerre).

Longez les douves

Vous « n’essuierez pas » des salves de flèches ou des coups de fusil des villeneuviens… mais d’éventuelles ‘mines’ canines posées dans l’herbe le long des promenades !

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10 éléments patrimoniaux pour revivre l’Histoire de la ville royale

Nous vous proposons de nous suivre à la découverte des des 10 lieux historiques présentés sur la carte (en haut de cette page)

Marchons dans les pas de Louis VII et arrêtons-nous sur la première étape d’un chemin de prospérité pour la ville neuve !

Point N°1 : Le Pont-Saint-Nicolas de Villeneuve-sur-Yonne

Le pont Saint-Nicolas est naturellement le point de départ de notre visite. Massif, il est constitué de dix arches mais en a compté jusque 16. Premier ouvrage édifié en 1186 selon la volonté de Louis VII, il a activement participé à l’enrichissement rapide de la cité en reliant le Gâtinais et la Champagne.

La Tour Barbe constituait l’un de ses piliers. Ancrée sur l’Ile d’Amour, elle servait d’octroi et participait, autrefois, au dispositif d’enrichissement de la ville tout en gardant des fonctions défensives. Son soubassement est toujours visible aujourd’hui. Malheureusement, il ne nous est pas possible de prendre une photo car l’accès de la pointe nord est condamné au moment de notre passage. Une aubaine pour une nichée de cygnes aperçue au téléobjectif.

Villeneuve sur Yonne tourisme découverte
Depuis le pont, au pied de la croix de Saint-Nicolas

L’arche centrale est significativement plus large que les autres. Remaniée par l’ingénieur Boffrand, elle a permis le développement commercial par voie fluviale. Elle porte la croix de Saint Nicolas ou croix des mariniers, bénie en 1739. Les autres arches sont de tailles différentes les unes par rapport aux autres. L’ouvrage mesure 214 mètres de long.

La porte du Pont Saint-Nicolas était, selon les archives, tout aussi considérable que les portes de Sens et de Joigny. Néanmoins, elle fut démolie en 1733 selon Jean-Etienne Menu de Chomorceau. Deux piliers surmontés de pot à feu étaient restés à l’entrée de l’ouvrage d’Art. Mais les derniers remaniements structurels du pont en 1851 enlevaient les deux piliers vestiges de la porte du pont au bénéfice de l’élargissement de l’ouvrage et la modification de plusieurs arches.

Les bords de l’Yonne à Villeneuve

Assurément l’un des lieux les plus romantiques du territoire… Notre conseil +++ : Une promenade dans Villeneuve qui se termine sur le quai avec une réservation à la Lucarne aux chouettes… pour une soirée amoureuse qui restera gravée dans votre couple !
(cliquez sur l’un des clichés ci-dessous pour en profiter pleinement).

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Point N°2 : La Tour de Bonneville au bord de l’Yonne en habits XIXème

Cette tour illumine les photos et les cartes postales emblématiques de Villeneuve-sur-Yonne. Elle est l’une des six tours constituant l’enceinte des remparts. L’assise de la Tour est ancienne et conserve les marques du chemin de halage. Mais la partie haute faite de briques rouges a été remaniée au cours de la première moitié du XIXème siècle. Cette tour est aujourd’hui une chambre d’hôte. Ce bâtiment est classé au titre des monuments historiques de la France.

https://www.geneanet.org/cartes-postales/view/7080108#0

Dans la tour d’angle sud-ouest (tour Bonneville), l’ensemble de l’élévation médiévale conservée correspond au talus de base tronconique qui renforce son assise. Deux fentes d’archères actuellement obturées apparaissent dans le socle tronconique. Elles rappellent aux touristes combien cette tour esthétique était bâtie pour défendre la cité.

(Cliquez sur l’une des photos ci-dessous pour les voir dans leur intégralité)
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Point N°3 : La collégiale Notre-Dame de l’Assomption (XIIe-XVIe s.)

Tout comme la Cathédrale de Paris, la première pierre de la collégiale fut posée en 1163 par le pape Alexandre III. Ainsi la ville royale se dotait-elle d’un lieu de culte à hauteur des ambitions de la cité. Ses dimensions en témoignent : En-effet, ce remarquable édifice gothique mesure 71 mètres de long, 19 mètres de large et une hauteur sous voutes de 22 mètres. Mais toutes n’ont pas été bâties au XIIIème siècle car la construction a commencé par le chœur, abside et transept aux environs entre 1215 et 1230. En témoignent notamment quatre verrières du XIIIe siècle dans le chœur, du côté nord.

La Collégiale Notre-Dame de l'Assomption reste le seul édifice résiduel des 5 paroisses
La Collégiale Notre-Dame de l’Assomption reste le seul édifice résiduel des 5 paroisses
la Collégiale Notre-Dame de l'Assomption - Sous un dais travaillé la vierge à l'enfant demeure la seule sculpture ayant échappé à la Révolution française

La Collégiale Notre-Dame de l’Assomption – Sous un dais travaillé la vierge à l’enfant demeure la seule sculpture ayant échappé à la Révolution françaiseLa construction de la collégiale s’est terminée par le portail principal en 1597, aux lendemains du grand incendie qui a ravagé la cité. Hormis la façade renaissance que l’on doit au jovinien Jean Chéreau, l’ensemble de la collégiale conserve une belle unité architecturale inspirée des bâtisseurs du XIIIème siècle. Entre les deux portes principales rapprochées, le trumeau est orné d’une Vierge à l’enfant et Jean-Baptiste qui offre une corbeille de fruits. Sous les autres dais ou sur les promontoires, les autres sculptures font défaut et rappellent les sombres heures de 1793.

Les 41 grandes baies dont 23 dans la nef centrale participent à la belle luminosité et la beauté des verticales.

Les chapelles ont été greffées sur la partie principale au fil des siècles. A noter, la Chapelle Notre-Dame-des-Vertus, dont la verrière (1550) relate les épisodes de la vie de la Vierge. La chapelle Saint-Nicolas présente une clôture ornée des symboles des mariniers (ancres, rames et gaffes) comme un hommage à la prospérité de la cité, alors tournée vers Paris à la faveur de son port sur le fleuve. L’orgue date du XIIIème siècle.

la Collégiale Notre-Dame de l'Assomption - Décors caractéristiques - ancre rames et gaffes de mariniers - de la 2e chapelle du bas-côté sud dédiée à saint Nicolas
Clôture de la chapelle Saint-Nicolas au soubassement orné des symboles des mariniers – ancre rames et gaffes – (XVIe s.)

la Collégiale Notre-Dame de l'Assomption - Mise au Tombeau (XVIè siècle)
la Collégiale Notre-Dame de l’Assomption – Mise au Tombeau (XVIè siècle)

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Nous vous invitons à cliquer sur ce lien pour plus d’informations et de photos sur la collégiale.

Et si l’on franchissait l’enceinte de défense de la Cité !

L’enceinte de défense était globalement préservée jusqu’en 1832 et les enfants se plaisaient à courir sur les hauts murs avant que le temps n’ait raison de ce mur sans grande utilité. Initialement, cinq portes – portes du Pont, de Sens, de Joigny, de Valprofonde et de Rampillon (plus modeste) jalonnaient l’enceinte de la ville. Aujourd’hui seules deux d’entre elles ont traversé l’Histoire : les portes de Sens et de Joigny. Bâties au XIIIème siècle, elles ont été remaniées au XVIème siècle. Placées à chaque extrémité de l’axe principal de circulation, elles sont classées aux Monuments Historiques depuis 1862.

Porte de Valprofonde à Villeneuve sur Yonne

Point N°4 : La Porte de Joigny (XIIIe – XVIe s.) son Musée, son jardin et ses lavoirs.

La porte sud de l’ancienne place forte médiévale devait être détruite à la révolution mais entre le décret et la mise en application, le temps a été favorable à ce magnifique châtelet carré flanqué de quatre tourelles d’angles. Au XIIIème siècle, elle jouait aussi un rôle défensif dans l’enceinte. Point de toiture en ardoise qui aurait gêné l’ouverture des herses et points de fenêtres à meneaux ajoutées au XVIème siècle. Avec une façade extérieure en éperon, deux herses, des archères et des assommoirs, la Porte de Joigny (anciennement la porte de Lyon) était assurément un élément de défense de la cité.

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Pourquoi les templiers ornent-ils la porte de Joigny à Villeneuve-sur-Yonne ?

Certes, les templiers furent emprisonnés en 1307 par Philippe le Bel dans les prisons royales de Villeneuve-sur-Yonne lors de la destruction de l’Ordre du Temple. Mais il y avait bien, au début du XIIIème siècle, une maison du Temple dans la Cité. Implantés dans les bâtiments de l’actuelle école élémentaire Joubert au 2 rue de la Commanderie, les templiers étaient installés au niveau d’une tour défensive qui protégeait la porte de Joigny. Les deux statuettes en plomb de templiers d’un mètre de haut, glaive en mains, qui ornent ladite porte semblent appuyer la thèse du rôle de protection de la cité par les templiers. Des cartes anciennes présentent la porte de Joigny avec quatre épis en plomb doré. La plus ancienne photo montrant les templiers en lieu et place des épis du faîtage date de 1891. Malgré nos recherches, nous ne sommes pas parvenus à recueillir plus d’informations sur les motivations, la date d’installation ou même l’auteur de ces ornements. Mais nous serions heureux d’en savoir plus et de le partager ici.

La vie de la Porte de Joigny

Ancienne Mairie, cellule de détention, elle servit aussi de salle de répétition pour les associations musicales. Le premier étage fût aussi le logement de la gardienne de l’asile de nuit avant de faire partie intégrante du Musée Carnot. Au deuxième étage, le musée de la Gendarmerie présente les collections d’uniformes depuis la Révolution.

Au pied de la porte, deux lavoirs dont un se situe sous la route. L’autre, dans le jardin qui accueille également une vieille meule à pommes datant de 1784.

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Point N°5 : La Tour de Roland

La Tour Roland de Villeneuve-sur-Yonne

L’enceinte de protection de Villeneuve-sur-Yonne était composée de deux tours intermédiaires (détruites aujourd’hui) et de quatre tours d’angles (Bonneville au sud-ouest, Roland au sud-est, La tour du Sorcier au nord-est et Rousson au nord-ouest).

De la tour Roland, il ne reste que le soubassement, sur lequel une maison bourgeoise a été construite à la fin du XIXème siècle. Tout comme la tour du Sorcier et celle de Bonneville, la Tour de Roland présente une structure marquée par un grand talus de base tronconique et un appareil avec des assises de réglage horizontales, plus serrées au niveau du talus que dans la partie supérieure. Mais, contrairement aux deux premières, si l’on se réfère au dessin de François-Jules Dumas, deux niveaux d’archères se situaient dans la partie haute de la tour et non dans le socle tronconique dont une partie reste visible aujourd’hui.

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Point N°6 : Le lavoir du Puits d’Amour

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A l’intersection du Faubourg de l’Espérance et de la rue du Puits d’Amour, le lavoir du Puits d’Amour est situé en contrebas dans les anciens fossés. Il est irrigué par le Ru Galant. Certes, il ne date pas du XIIIème siècle. Il a été construit au XIXème siècle pour faire face aux nouvelles règles de salubrité publique. Il est néanmoins un bel exemple de l’aménagement des douves de défense. Si vous souhaitez le visiter, profitez des journées du Patrimoine car un cadenas condamne l’accès.

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Point N°7 : La Tour Philippe Auguste, signe de la puissance royale

Ce donjon de 15 mètres de diamètre extérieur est aussi appelé ‘la Grosse Tour’. Il était la pièce maîtresse du dispositif de défense de la cité royale et du château des Salles. Il constituait un endroit privilégié pour établir un guet sur les sources et sur la forêt d’Othe champenoise. Il s’ouvrait au premier étage sur deux pont-levis en opposition, l’un vers la ville et l’autre sur les fossés. On accédait aux deuxième et troisième étages par un escalier en vis réalisé dans l’épaisseur du mur côté ville. Le donjon fut vraisemblablement bâti en 1212 à la demande de Philippe-Auguste sur la base d’un devis de 1600 livres daté entre 1205 à 1211. Il devait être coiffé de hourds en bois et mesurait environ 27,26 mètres de haut. Légèrement en retrait du mur d’enceinte, il était fort de murs de 3,90 mètres d’épaisseur. En partie basse, sous la base tronconique, une salle aveugle bénéficiait d’un puits qui communiquait avec le premier étage. On y entreposait les vivres et les munitions. Dans les deux premiers étages, deux salles voûtées d’ogives à six branches dans lesquelles le Roi Philippe Auguste séjournait lors de ses rares visites à Villeneuve-sur-Yonne. Au troisième, une salle des gardes pour le guet et la défense. La grosse Tour abritait alors un arsenal impressionnant, comprenant notamment 10 000 carreaux d’arbalète, ce qui classe Villeneuve parmi les places les mieux pourvues du royaume.

Au XVIIIème siècle, les voûtes d’ogives se sont écroulées et la partie haute de la tour a été déconstruite à la Révolution pour servir à la réfection du parapet du pont et à l’aménagement du quai du Commerce. Au XXIème siècle, la tour ne mesure plus que 21,5 mètres de haut. Massive avec ses entrées difficiles d’accès, elle semble toujours imprenable. Le donjon de Villeneuve reste l’un des plus remarquables jalons de l’architecture philippienne. A l’abandon depuis le XVIIIème siècle, sa forme massive et inquiétante alimente les croyances locales tout comme la Tour du Sorcier longtemps délaissée et recouverte de lierre. On dit également qu’elle a largement inspiré Chateaubriant qui se plaisait à prendre place sur le banc de pierre en proximité sur la promenade.

Oups ! Les passionnés vous diront que l’on n’a pas rendu hommage à Jean Valéry-Radot… et que l’on peut encore en dire plus sur cet édifice !
Et oui, c’est vrai ! Promis, on s’y remet rapidement pour enrichir nos lecteurs !!!

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Point N°8 : La Tour du Sorcier ou Tour au lierre

Bientôt quelques explications sur cette fameuse tour ! En attendant… Tremblez si vous passez en proximité de la Tour du Sorcier !

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Point N°9 : La Porte de Sens (anciennement Porte de Paris)
et l’Hôtel de Ville

Texte en préparation… On en est encore à se demander si l’hôtel de Ville présente 95 ou 99 fenêtres !
Peut-être nous aiderez-vous à trancher ?

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Point N°10 : La Tour de Rousson

Texte court en préparation pour finaliser votre promenade royale.

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D’autres éléments patrimoniaux de Villeneuve-sur-Yonne

Petit texte en cours de rédaction car Villeneuve-sur-Yonne n’est pas juste une promenade royale !
Mais peut-être reconnaissez-vous ces différents éléments du Patrimoine villeneuvien et saurez-vous les légender ?

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